Les grains de chia sont encore très peu connu en Europe. Pourtant, son apport pour la santé et le bien-être est assez considérable. Découvert en Amérique du Sud, ces grains ont traversé des civilisations. Tantôt exploité à des fins thérapeutiques, tantôt utilisé dans la cuisine, le Chia fait l’objet de la convoitise des pays du Nord. Les Aztèques et les Mayas s’en servaient dès le 17ème siècle pour faire des infusions en vue de soigner diverses maladies. Les racines leur permettaient d’aider à l’accouchement et au traitement des infections de l’œil. Sinon, ils les mélangent avec des aliments pour en faire des plats.

A partir du début des années 90, les hommes d’affaires venant de l’Argentine, de la Colombie, du Bolivie, de Pérou et même des Etats-Unis s’y sont intéressés et ont entrepris des recherches les concernant. Ils sont surtout intéressés par sa capacité à améliorer la santé de l’homme. En effet, ces grains ont de forte teneur en oméga3, en antioxydant et en fibre. L’huile tirée de ces graines sont bénéfiques pour la santé grâce à l’acide linoléique (l’une des acides gras essentiels pour la santé, le corps ne peut pourtant en produire donc, il faut lui en procurer à travers nos régimes alimentaires) qu’elle contient. A rappeler qu’une carence peut entraîner de nombreux problèmes au niveau des cellules, des tissus, de certains organes du corps. Le chia contient aussi beaucoup de protéines, de fibres et de minéraux (calcium, fer, potassium, vitamine C, magnésium, zinc, vitamine a et B, sélénium). Contenant du bore, il est aussi nécessaire pour les os (et est même 5 fois plus intéressant que le calcium provenant du lait). Enfin, la fibre qu’il contient, une fois atteignant l’estomac, forme une substance gélifiante ralentissant la digestion, aide à diminuer ka glycémie et promeut la satiété.